Que l’on entre dans un cabinet de chondropraxie par bouche-à-oreille, ou qu’on ne connaisse rien de l’activité, cherchant une alternative à une proposition de soin hospitalier, l’accueil est identique mais, selon que le soin sera évalué comme simple, complexe ou global par les professionnels, le protocole sera divers.
C'est un soin simple qui aurait oublié de se soigner. Le corps s’est adapté en trouvant une posture antalgique, provisoire, délétère pour l’équilibre. Dans ce contexte, plusieurs niveaux d'intervention existent, selon que le déséquilibre a entraîné ou non le grippage d’une articulation, selon que l’individu aura pris ou non un avis médical qui implique une pose de prothèse.
Si le soin est évalué comme simple, cela signifie qu’il concerne une seule articulation. Il engage à un soin monoarticulaire en cas d’entorses et de luxations, si elles ne sont pas anciennes, comme en cas de sciatique, de cruralgie. Les séances nécessaires sont peu nombreuses, sauf complications, une seule suffit parfois. C’est souvent un peu plus long pour les sciatiques et les cruralgies.
L’accueil pour soins de rhumatismes articulaires est plus aisé. Une séance par mois sur six mois, puis de rares séances à la demande en fonction des aléas de la vie, donnent de bons résultats pour la fibromyalgie, la goutte. La polyarthrite rhumatoïde limite sa progression. Quant à la spondylarthrite rhumatoïde, elle se calme en préservant une motricité à l’individu.