Je suis pleine d’arthrose.
On n’est absolument jamais pleine ou plein d’arthrose.
L’arthose est soit monoarticulaire, c’est-à-dire qu’elle concerne une seule articulation, soit polyarticulaire, ce qui signifie qu’elle touche quelques articulations.
L’arthose n’est pas la polyarthrite rhumatoïde, ni la spondylarthrite ankylosante, les deux grands rhumatismes inflammatoires dont le premier s’adresse plutôt aux filles (3 cas sur 4 environ), le second aux garçons (9 cas sur 10). L’arthrose est rarement symétrique (épaule droite et épaule gauche par exemple) et, si elle le devient, c’est en décalage dans le temps.
« Cliniquement, les arthroses se caractérisent par des douleurs au niveau de l'articulation atteinte; ces douleurs sont de type mécanique, c'est-à-dire liées aux mouvements ou à la position. Elles s'accompagnent d'une raideur articulaire matinale de courte durée (15 mn. environ), d'une limitation plus ou moins marquée des mouvements de l'articulation et, surtout, d'une gêne fonctionnelle qui retentit de façon variable sur les activités de la vie courante : marche et montée des escaliers par exemple, dans les arthroses des membres inférieurs. » (cf. André-Paul PELTIER, « RHUMATOLOGIE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 14 février 2013. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/rhumatologie/).
Il s’agit toujours de trouver l’articulation responsable. La coxarthrose (de la hanche), la gonarthrose (du genou), la discarthrose (vertébrale) sont des conséquences de traumatismes non ou mal soignés, bien avant la confirmation du diagnostic médical.
Dans la plupart des cas, l’articulation qui paraît atteinte, et qui fait effectivement mal, qui manque de motricité, a pour cause une autre articulation défectueuse. On est déjà dans un enchaînement de problèmes articulaires. Le travail de lecture posturale du/de la chondropracteur/trice est essentiel pour déterminer l’articulation responsable de l’enchaînement. Dès lors, c'est dans un partenariat entre le mécanicien articulaire et vous-même qu'ensemble nous nous acharnons à regagner la motricité perdue.